À l’occasion du congrès des bibliothécaires allemands, j’ai pu visiter la bibliothèque municipale de Nuremberg. Je vous en propose une rapide visite aujourd’hui.
À l’occasion du congrès des bibliothécaires allemands, j’ai pu visiter la bibliothèque municipale de Nuremberg. Je vous en propose une rapide visite aujourd’hui.
Le ministère de la culture allemand vient de faire l’acquisition d’un logiciel de génération de Watermark (voir actualité en allemand). Il s’agit d’un tatouage numérique, d’une « technique permettant d’ajouter des informations de copyright ou d’autres messages de vérification à un […] document numérique », d’après Wikipédia.
Cette technique est déjà utilisée par certains éditeurs, et permet d’assurer un suivi et un contrôle du document sans imposer de DRM, ces protections de documents qui en empêchent le partage.
Ces Watermarks seront utilisés pour marquer les documents de la Deutsche Digitale Bibliothek, l’équivalent de notre Gallica national. Cette bibliothèque numérique est en ligne (et en version Bêta) depuis novembre, et l’achat a coûté 100 000 €. Cette marque sera invisible, elle consistera seulement en l’implémentation sur les documents d’une SitMark Image [de] en cours de développement.
Mais quel est l’enjeu de cette implémentation ? En fait, la Deutsche Digitale Bibliothek se veut une réponse à Google Books, et la publicité du Watermark a été apportée par une réponse du gouvernement au parti Die Linke. C’est donc de façon fortuite que nous l’aprenons, et l’on peut se demander ce qui se passera lorsque l’Etat fédéral remarquera sur les réseaux qu’un « pirate » a partagé un document watermarké.
C’est à ma connaissance la première bibliothèque à s’emparer de ce dispositif.
Dans le cadre de la veille que je fais, je vais régulièrement voir ce qu’il se passe du côté de nos collègues allemands. Je sais que l’allemand n’est pas la langue préférée des bibliothécaires français, mais à toute fin utile, un court panorama du monde associatif et des biblioblogs s’impose sur ce blog. Je tenterai d’être généraliste et de ne pas me limiter à mes propres intérêts. Il permettra à tout un chacun d’avoir quelques repères s’il vient à rencontrer un collègue germanophone …
le logo du Bibcamp (ici sur un gâteau)
La cinquième édition du Bibcamp allemand a eu lieu les 16 et 17 mars. Je n’y ai pas assisté, mais les blogs allemands, des livestreamings et Twitter (hashtag #bkc12) m’ont permis de suivre cet événement outre-rhénan.
Suite à ce tweet de 27point7 :