Archives Mensuelles: juillet 2012

[Màj] Comparaison de programmes de gestion de références

L’essor, ces dernières années, des programmes de gestion de références bibliographiques offre une diversité dans laquelle il est parfois difficile de se retrouver. Certains Urfist ont déja proposé des comparatifs (ici, ou cette liste ), mais je voudrais aujourd’hui vous faire découvrir un tableau de comparaisons que je trouve bien fait et complet, créé par nos collègues outre-rhénans de l’université technique de Munich surtout, et actualisé par Dorothea Lemke et Petra Frommer que je remercie ici (Danke !).

J’ai traduit le comparatif que vous trouverez ici dans sa dernière version (août 2012) :

comparaison de programmes de gestion de références (août)

Il me semble que dans le contexte universitaire, les bibliothécaires auraient tout intérêt à utiliser ce type d’outil pour choisir sciemment quel programme est le mieux à même de servir la recherche. A la lecture de ce comparatif, je trouve qu’il n’y a pas un programme idéal, mais des programmes qui répondent à des besoins différents. Malgré l’enthousiasme qu’a soulevé lors des journées Abes le dernier venu, Mendeley, les autres solutions (logicielles ou web) ont aussi, à la lecture de ce document, leurs intérêts.

N’hésitez pas à partager vos avis et expériences !

Note : Evitons tout conflit d’intérêt et précisons que je suis le traducteur en français du logiciel Citavi qui fait partie de ce comparatif. Qu’on ne m’en tienne pas rigueur.

Note 2 : La dernière mise à jour du document (dont vous trouverez l’original ici) date d’août 2012.

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Légothèque

D’une manière ou d’une autre, les livres jeunesse ont une importance capitale dans la construction de soi. La bibliothèque joue souvent par ce biais le rôle de médiateur : c’est pour cette raison d’ailleurs que certains partis politiques d’extrême droite ou certaines associations de famille demandent régulièrement la censure de livres pour enfants.

Des événements réguliers aux Etats-Unis et en Europe nous rappellent combien la société a conscience de cet enjeu du livre dans l’apprentissage du monde : c’est ainsi aussi que nous « faisons société », pour reprendre la formule de l’édition 2012 des Estivales de l’Enssib.

Politique documentaire et lutte contre le sexisme : quel rapport ?

Les politiques documentaires ne font pas état (n’hésitez pas à me détromper en commentaire) de l’intérêt qu’il y aurait à lutter contre les stéréotypes, et particulièrement le sexisme, à travers les collections proposées. La raison est peut-être qu’il peut être difficile de trouver…

Voir l’article original 321 mots de plus

Bibliothèque du département de philosophie de l’université de Heidelberg par Rainer Ebert CC-BY-SA-2.0

« En 1805, je faisais ma sixième année de philosophie transcendantale à Heidelberg. Vous connaissez l’existence universitaire ; c’est une existence large… une existence de grand seigneur : on se lève à midi, on fume sa vieille pipe d’Ulm, on vide un ou deux petits verres de schnaps, et puis on boutonne sa polonaise jusqu’au menton, on pose sa casquette plate à la prussienne sur l’oreille gauche, et l’on va tranquillement écouter, pendant une demi-heure, l’illustre professeur Hâsenkopf, discutant sur les idées a priori ou a posteriori. Chacun est libre de baîller et même de s’endormir si cela lui convient. »

Cette citation est extraite du recueil de contes fantastiques de Erckmann et Chatrian, publié en deux tomes par les éditions l’Arbre vengeur (Les trois âmes, p.35, tome 2). Ce portrait semble à certains égards et plus de deux siècles plus tard toujours d’actualité !

[citation] Etre étudiant en 1805, comme en 2012 ?

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