Drapeau de l’Allemagne
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Drapeau de l’Allemagne
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La parution d’un nouveau titre dans le monde des publications scientifiques est souvent un événement fort. Quand un tel titre porte sur les sciences de l’information et des bibliothèques, c’est toute notre communauté qui est concernée.
Depuis 2017, c’est le cas du Journal of Critical Library and Information Studies, dont l’arrivée en dit beaucoup sur l’évolution de nos pratiques professionnelles. Les contributeurs et contributrices de cette revue en libre accès traitent des sciences de l’information et des bibliothèques en tant que Critical Librarians. Mais de quoi parle-t-on ?
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En France, les structures régionales du livre sont souvent moteurs dans l’encouragement à la production littéraire au niveau local.
En Scandinavie, les grandes villes ont souvent des Maisons de la littérature, dont Oslo et Copenhague sont de bons exemples. La ville de Göteborg, en Suède, possède elle aussi sa maison de la littérature, Litteraturhuset.
Logo de la litteraturhus
Cet espace en centre-ville accueille toutes sortes de manifestations liées à la littérature. Je l’ai par exemple découverte à l’occasion du dernier tour de Cycling for Libraries qui passait par la ville alors qu’une soirée y était organisée.
Vue extérieure de la litteraturhus, Google Street View.
Mais l’espace est aussi une sorte de résidence populaire d’écrivains et d’écrivaines désormais, puisqu’elle est ouverte tous les jours aux horaires de bureau à qui veut profiter de l’endroit pour des projets d’écriture. La seule demande est que l’on vienne effectivement pour essayer d’écrire ou de traduire. Comme écrit dans leur article pour annoncer ce nouveau service, il s’agit d’ « une chambre (pas tout à fait) à soi », en référence à l’essai de Virginia Woolf.
Photo de l’intérieur de la litteraturhus
Pour le reste, tout le monde peut venir dans ce qui ressemble à un espace de co-working (wifi, café, micro-onde, vue magnifique et lieu agréable…), gratuit et sans inscription. Je trouve le dispositif étonnant de simplicité. Ce projet a été lancé comme une expérimentation, et je lui souhaite de rencontrer son public.
Je connaissais le principe des résidences d’écrivain-e-s, nombreuses en France (voir ce compte-rendu d’une conférence de la fédération interrégionale du livre et de la lecture publié dans le BBF), mais c’est la première fois que je vois une initiative aussi libre d’accès, visiblement inspirée par ce que la maison de la littérature d’Oslo a mis en place.
Pour plus d’informations, voir le site de la litteraturhus (en suédois) : http://goteborgslitteraturhus.se
[billet initialement publié sur le blog de Légothèque]
En Suède, l’acceptation des personnes LGBT est forte, relativement à d’autres pays comme la France [1].
Depuis sept ans maintenant, la plus grande association LGBT, la RFSL, propose une certification LGBT auprès des « organisations » dont les services publics, qui permet d’assurer que le service fait preuve d’efforts continus à l’attention des publics HBTQ (Homo-, Bisexuel-les, Trans et Queers, qui est l’acronyme consacré en Suède). Le processus permet d’attester que le service propose à ses usagers un « safe space » et des services qui leurs sont adaptés.
La bibliothèque 300m2 est un projet original porté par le réseau des bibliothèques de la ville de Göteborg (Suède). Situé au coeur de la ville, face au centre commercial, au croisement de la plupart des lignes de tramways et à deux pas de la gare, le lieu, comme son nom l’indique, fait 300 mètres carrés.
Logo de la bibliothèque
Compte rendu de l’atelier sur les tablettes et l’accessibilité lors de la journée d’étude ABF du 13 novembre
Animé par Hélène Kudzia, responsable du fonds Lire Autrement à la bibliothèque Marguerite Duras, cet atelier a consisté en une présentation de ce qu’il était possible de faire avec des tablettes pour les publics aveugles, malvoyants et dyslexiques.
La présentation et la démonstration d’outils a été faite avec les applications pour ipad et iphone Ibooks et Voicedream Reader, avec pour supports des epubs téléchargés depuis Gallica.
Les ipads ont été utilisés grâce à VoiceOver : une fois activé, la gestuelle est très différente. Maintenant, à l’Apple store, les vendeurs connaissent Voiceover, et montrent même, voire forment à son utilisation.
Même si l’atelier se concentrait sur les fonctions de vocalisation, la possibilité de connecter la plage braille a aussi été évoquée.
iBooks
C’est une application gratuite présente à l’installation sur les appareils Apple (pas disponible sur Androïd). Nous avons pu effectuer des test d’epubs gratuits trouvés sur Gallica.
Il y a…
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Sur le blog de la commission Légothèque de l’AbF, nous tentons de féminiser au maximum nos articles. C’est une pratique courante dans les textes féministes et LGBT (Lesbien, Gay, Bisexuel et Transgenre). Symboliquement, c’est un exercice auquel il faut s’habituer, et qui peut interrompre plus ou moins la lecture. Avec une autre membre de la commission, Camille Hubert, nous nous sommes dernièrement interrogés sur cette pratique.
Ces derniers jours, auteur-e-s, professionel-les du livre, associations et fédérations de professionnel-les, élu-e-s et médias ont manifesté leur soutien face aux diverses attaques auxquelles les bibliothèques ont pu faire face. Ainsi, le ministère de la Culture et de la Communication, la Fédération Nationale des Associations de Directeurs des Affaires Culturelles, l’Association des bibliothécaires de France ont notamment affirmé avec force leur attachement au pluralisme des bibliothèques (1).
Ce n’est malheureusement pas la première fois au cours de l’Histoire que les bibliothèques sont attaquées sur la pluralité de leurs collections.
Nous regrettons que ce sujet s’impose aux bibliothèques comme un débat, alors qu’il dissimule des attaques à portée morale ou politiques plus larges.
Nous regrettons surtout de devoir nous défendre face à des menaces de censure, quelles qu’elles soient.
Les accusations récentes de collections qui prôneraient la “théorie du genre” nous…
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En décembre 2012, des collègues américainEs souhaitant créer un espace féministe sur le web anglophone, où il serait possible de parler librement de problématiques autour du genre, des bibliothèques et du numérique créent le groupe LibTechWomen, que l’on pourrait traduire par Bib’Techno’Femmes. Tout l’enjeu de ce groupe est de souligner les discriminations dont peuvent être victimes les femmes dans les facettes plus techniques et technologiques de notre métier. Au cours de l’année 2013, il est devenu au fur et à mesure des discussionsLibTechGender, sans renier LibTechWomen, et sans empêcher les deux termes de coexister : à la manière de Légothèque qui s’interroge sur l’égalité, les questions de genre, de multiculturalisme, de féminisme, et de tout ce qui a trait à l’inclusion, il s’agit d’interroger dans le cadre de l’intersectionnalité.
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