En France, les structures régionales du livre sont souvent moteurs dans l’encouragement à la production littéraire au niveau local.
En Scandinavie, les grandes villes ont souvent des Maisons de la littérature, dont Oslo et Copenhague sont de bons exemples. La ville de Göteborg, en Suède, possède elle aussi sa maison de la littérature, Litteraturhuset.

Logo de la litteraturhus
Cet espace en centre-ville accueille toutes sortes de manifestations liées à la littérature. Je l’ai par exemple découverte à l’occasion du dernier tour de Cycling for Libraries qui passait par la ville alors qu’une soirée y était organisée.

Vue extérieure de la litteraturhus, Google Street View.
Mais l’espace est aussi une sorte de résidence populaire d’écrivains et d’écrivaines désormais, puisqu’elle est ouverte tous les jours aux horaires de bureau à qui veut profiter de l’endroit pour des projets d’écriture. La seule demande est que l’on vienne effectivement pour essayer d’écrire ou de traduire. Comme écrit dans leur article pour annoncer ce nouveau service, il s’agit d’ « une chambre (pas tout à fait) à soi », en référence à l’essai de Virginia Woolf.

Photo de l’intérieur de la litteraturhus
Pour le reste, tout le monde peut venir dans ce qui ressemble à un espace de co-working (wifi, café, micro-onde, vue magnifique et lieu agréable…), gratuit et sans inscription. Je trouve le dispositif étonnant de simplicité. Ce projet a été lancé comme une expérimentation, et je lui souhaite de rencontrer son public.
Je connaissais le principe des résidences d’écrivain-e-s, nombreuses en France (voir ce compte-rendu d’une conférence de la fédération interrégionale du livre et de la lecture publié dans le BBF), mais c’est la première fois que je vois une initiative aussi libre d’accès, visiblement inspirée par ce que la maison de la littérature d’Oslo a mis en place.
Pour plus d’informations, voir le site de la litteraturhus (en suédois) : http://goteborgslitteraturhus.se