Lors du congrès de l’IFLA, Liz Chapman de l’université de Sheffield (Royaume-Uni) a présenté, dans le cadre de la session concernant les usagers LGBT, une communication concernant l’attitude des bibliothécaires face à la mise à disposition de documents de fiction liés aux LGBT pour les enfants et les jeunes dans les bibliothèques de lecture publique en Angleterre.
Illustration : A giant leap for mankind, par Maelven sur FlickR
J’ai pu traduire le support de sa communication : vous le trouverez dans la bibliothèque numérique de l’IFLA :
Cliquer pour accéder à 151-chapman-fr.pdf
Merci à Liz de m’avoir aidé dans la traduction !
Compte-rendu de l’atelier numérique sur le livre numérique, les DRM et l’accessibilité
Deuxième retour sur la journée d’étude du 13 novembre avec aujourd’hui l’atelier animé par Luc Maumet de la Médiathèque Valentin Haüy à Paris sur le livre numérique, les DRM et l’accessibilité.
Numérique et accessibilité
Le numérique peut être vu comme un changement très positif, une “révolution” pour les personnes en situation de handicap visuel. Les livres sonores existent, certes, il s’agit d’une solution commerciale accessible mais qui présente des limites : entre 3500 et 4000 titres sont disponibles dans le commerce, ce qui est très peu. De même, le téléagrandisseur peut être une solution ponctuelle, mais utilisée par peu de personnes au final : en effet, qui lit un livre en entier en bibliothèque ?
En fait, pour les personnes en situation de handicap visuel et grâce au numérique, les modalités d’accès sont différentes : le livre numérique est accédé en modifiant l’affichage, ou en utilisant un afficheur Braille, ou…
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Elsevier, éditeur international dont la maison mère se trouve aux Pays-Bas, fait beaucoup parler de lui en France dans le milieu académique : en cause, la négociation au niveau national d’un accord pour l’accès à un bouquet de ressources ( http://www.savoirscom1.info/2014/02/protocole-daccord-elsevier-vers-le-maintien-de-la-rente-et-la-confirmation-dun-controle-hegemonique-des-donnees-de-la-recherche/ ).
Cette négociation, menée par le consortium COUPERIN, a pu être critiquée pour certains aspects, par exemple la clause de Text & Data Mining (voir ce récent billet de Pier-Carl Langlais http://scoms.hypotheses.org/276 ) ou encore le prix de cet accord.
Pour continuer dans la présentation de posters qui m’ont fait forte impression lors du congrès de l’IFLA, je vais vous parler aujourd’hui de celui de la Bibliothèque nationale de Singapour, qui a d’après moi manqué de la publicité qu’il méritait.
Lors du congrès de l’IFLA, un poster a fait forte impression : il s’agit de celui des Aalborg Bibliotekerne au Danemark, qui présentait la façon dont ils avaient réenvisagé l’accueil des publics par la standardisation. Je vous le présente dans la suite du billet.
L’été est là, et la traditionnelle comparaison de programmes de gestion de références aussi. C’est la quatrième année que je traduis cet important travail mené par nos collègues de l’université technique de Münic (TUM).
Par rapport à l’an passé, on peut noter l’arrivée de Colwiz sur le banc d’essai et la sortie de Papers du classement. Ce comparatif évolue de façon moins radicale que l’an passé, mais l’on peut tout de même noter quelques changements. Pour le consulter, cliquez sur le lien suivant :
… et avec Bernard Tschumi.
Exposées jusqu’au 28 juillet au centre Pompidou dans le cadre d’une rétrospective qui met notamment en lumière la conception du Parc Zoologique de Paris récemment réouvert, les oeuvres, projections et maquettes marquantes du parcours de l’architecte Bernard Tschumi ne manqueront pas de de satisfaire la curiosité du bibliothécaire français. Je vous invite à y aller si vous en avez la possibilité, ne serait-ce que pour ne pas trop m’en vouloir de vous présenter ces photos de mauvaise qualité.
La communication des documents en magasin s’inscrit dans ce qu’il y a de plus « pratique » en bibliothèque : il faut signaler la disponibilité d’un document à un usager, soit d’une façon non habituelle pour l’usager (dans les bibliothèques universitaires et municipales, en général), soit de façon courante, lorsque la plupart des documents est stockée en magasins. Cette communication est effectuée lors d’horaires dédiés, habituellement moins étendus que les horaires d’ouverture. Lorsqu’il s’agit d’une bibliothèque patrimoniale, il est souvent nécessaire d’effectuer la demande la veille. Ce processus est généralement effectué par des agents sur des plages spécifiques. Mais le signalement est différent selon les bibliothèques.
En Flandre, région néerlandophone de la Belgique, les bibliothèques publiques ne prêtent pas de livres numériques. Enfin, pas encore. En effet, un service de prêt numérique régional va être lancé dans les prochains mois.