Travailler en bibliothèque implique un bouleversement inattendu : la célébrité.
Sur le campus, je ne compte plus le nombre d’étudiants qui me reconnaissent comme le bibliothécaire-super-cool-et-super-beau (bon j’exagère peut-être…), enfin comme bibliothécaire de leur BU. De fait, et c’est très bête que je n’y ai pas pensé plus tôt, beaucoup me reconnaissent et m’adressent un sourire, un bonjour car ils estiment avoir entamé une relation, ce qui est légitime.
Mais je culpabilise beaucoup de ne jamais me souvenir de « l’usager » et de me résoudre à un sourire pour seule réponse. Je suis « catalogué » (si on me permet l’abus de langage) comme un bibliothécaire, et ce 24h/24.
Le problème étant que je culpabilise autant que quand je croise une vieille connaissance dont j’ai tout oublié si ce n’est que je la connais.
J’espère seulement que les lecteurs suspendus de prêt pour cause de retard ne le prennent pas d’une façon trop personnelle…