Deux anecdotes en une semaine :
La publication de l’image truquée du pape Benoît seize embrassant l’imam Ahmed al-Tayeb. On comprend qu’elle choque, moins que Benetton qui souhaitait choquer et le publier, choquant un des premiers intéressé, se rétracte. Contre-publicité à l’égard des blasphémateurs coutumiers et des croyants habituels.
J’ai appris qu’un couple que je connais est en fait composé d’un extrême-gauchiste et d’une catholique pratiquante. L’harmonie d’un couple ne tient pas à la religion, ni à la politique. Mais alors à quoi : à l’amour ? à l’humour ?
Conclusions asymétriques : on ne peut plus s’entendre dans l’harmonie parfaite si l’on ne heurte personne. Il faut alors heurter pour pénétrer le coeur des hommes. Discutable, certes, mais formidable en ce que le relativisme reste l’impossible et fragile nécessité du vivre en société (à deux ou à sept milliards)