Après vous avoir fait découvrir la bibliothèque municipale de Reykjavik et des dispositifs littéraires urbains, laissez-moi vous présenter la bibliothèque nationale et universitaire d’Islande qui se trouve à Reykjavik, en bordure du campus et à 2 pas du centre-ville (la ville n’est pas très étendue). C’est une bibliothèque de recherche à l’anglo-saxonne, qui ressemble aux BU britanniques que j’ai pu visiter. L’endroit est très studieux, et au mois d’août, vide de monde. Son architecture extérieure est déjà un peu passée, bien qu’elle date de 1994. Auparavant, Bibliothèque nationale et universitaire étaient séparées. Elle regroupe aujourd’hui plus d’un million de documents.
L’entrée est libre et gratuite à tout un chacun, pour peu qu’il soit majeur. On a accès à internet grâce à son code national (un code qui leur sert d’identifiant, de numéro de sécurité sociale, et dont il se servent au quotidien), un peu à la façon de l’accès 24h/24 grâce à la bande magnétique de la carte vitale au Danemark. Leur catalogue et leur outil de découverte leytir.is sont bien mis en avant un peu partout dans la bibliothèque (cet outil est commun aux 300 bibliothèques islandaises). Il y a un étage réservé aux manuscrits et livres anciens, qui était fermé lorsque j’ai visité la bibliothèque. Mais trève de descriptions, passons aux photos.

Des espaces de travail individuel, qu’on imagine assaillis par les étudiants durant l’année universitaire
Si vous parlez à votre téléphone, on vous vole vos couverts !
Au final, j’ai trouvé cette bibliothèque plutôt simple, mais très bien aménagée : on ne se sentait pas étouffé par les rayonnages ; les oeuvres d’art, l’éclairage et les assises participaient d’une volonté de confort très appréciable.
Retrouvez l’ensemble des photos dans cet album sur FlickR en CC-BY-Hortensius333 :
http://www.flickr.com/photos/100703102@N03/sets/72157635223730228/with/9589451890/
Pour plus d’informations en anglais sur cette bibliothèque, vous pouvez consulter son site web ou sa page wikipédia, cette dernière m’ayant servi pour la partie chiffrée de cet article.
[…] Toujours en Islande, toujours par Hortensius, la Bibliothèque nationale et universitaire. […]