Se mettre aux normes en bibliothèque, est-ce forcément se séparer de la moitié de ses livres ?

La Hallward Library comme exemple de mise aux normes.

À l’université de Nottingham, le choix a été fait de profiter de la « digitalization of the Collections » (désherber en remplaçant par des ressources numériques plus d’un quart des ressources et mettre en place une « High Use Collection », différente de la « Short Loan Collection », en attendant davantage) pour procéder à la mise au norme des rayonnages (c’est-à-dire la mise en place d’étagères d’un peu plus d’un mètre de haut, pour les personnes en fauteuil).

La photographie ci-dessus, que j’ai pu prendre à la Hallward Library, bibliothèque universitaire de sciences humaines et sociales, lors d’un stage au mois d’août 2011, montre assez bien le changement : à droite une étagère d’antan, plus haute que l’intimidé lecteur ; à gauche l’étagère moderne, que chacun peut dominer du regard..

Même si l’on en tire des avantages évidents (clarté, espace pour l’utilisateur, aucune exiguïté), c’est déroutant. J’ai eu à mener à bien les bases de ce projet pour les collections de littératures française, allemande et néerlandaise.

Et la confiance des anglo-saxons dans le système éditorial (et souvent privé : les Classiques Garnier Numérique comme seule source par exemple) est désarmante.

La solution a priori anglaise à la mise au norme des rayons est donc d’en profiter pour désherber a maxima. Pour faire d’une pierre deux coups.

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